Nous avions fêté nos 10 ans de mariage au Coeur Volant, à Louveciennes, avec famille et témoins, nos 15 ans en amoureux au Château d'Artigny, nos 20 ans à nouveau avec famille et témoins à l'Auberge du Manet à Montigny le Bretonneux, et nos 25 ans avec famille, témoins et amis au Capucin Gourmand à Coignières.
Nos 30 ans, nous venons de les passer à deux au Château de Brécourt, près de Pacy sur Eure.
Comme il y a trente ans, nous avons été accompagnés par la pluie ! Quelques éclaircies nous ont permis de visiter les extérieurs.
Ensuite, nous avons pu faire quelques brasses et même du dos crawlé dans la petite piscine...
...avant de regagner notre belle chambre et sa salle de bains en mezzanine.
Le soir, dïner au champagne !
Purée de lentilles chaude et émulsion de crème fraîche en amuse-bouche, en entrée terrine de sanglier au foie gras et sa confiture de cranberries, une fabuleuse (oui, oui !) aiguillette de canard aux petits légumes, camembert chaud pané, et un dessert « autour de la poire »...
On a aimé !
Si la curiosité vous prend, faites un tour sur le site du Château de Brécourt, cela en vaut la peine !
http://www.chateaudebrecourt.com/
Love à tous !
mardi 26 février 2008
lundi 25 février 2008
5. Merida, Chichen Itza, Cancun et Akumal
Pas grand'chose à dire de Merida, capitale politique du Yucatan, si ce n'est qu'un fort orage tropical nous a privé le soir d'une petite sortie commerces/resto, pour le seul dîner libre du séjour. On s'est rabattus sur le restaurant de l'hôtel...
Le lendemain, nous arrivons tôt, ce qui vaut mieux, à Chichen Itza, l'un des lieux les plus visités du Mexique, notamment par les américains qui séjournent à Cancun !
La pyramide El Castillo, ci-dessous, est une des images emblématiques du Mexique. Haute de 24 m, elle comporte neuf corps. Au sommet, un petit temple à quatre portes dont la principale est flanquée de colonnes-serpent. Un escalier (accès fermé) en forme de serpent gravit chacune des quatre rampes ; la somme des marches, plus celle d'accès au temple, est de 365, soit le nombre de jours d'une année solaire. Aux équinoxes, le soleil éclaire à la tombée du jour la tête de serpent du bas de la rampe principale, et forme sept triangles d'ombre au-dessus, dessinant la silhouette d'un serpent qui descend les marches... Cette ombre, « l'ombre de Kukulcan », est un spectacle qui attire chaque année des milliers de personnes. A l'intérieur du Castillo se trouve une autre pyramide plus ancienne (vous ai-je déjà dit que les aztèques et mayas superposaient les nouvelles pyramides à de plus anciennes ?).
Le Caracol est un rare bâtiment circulaire construit sur deux plate-formes rectangulaires superposées. . Le Caracol doit son nom à l'escalier en colimaçon qui monte à l'intérieur jusqu'une plate-forme d'observation : trois ouvertures précisément orientées permettent des visées astronomiques.
Dix heures de vol sans place pour les jambes dans le Boeing 777 d'Air France, et c'est le retour dans la grisaille parisienne...mais près de vous !
Le lendemain, nous arrivons tôt, ce qui vaut mieux, à Chichen Itza, l'un des lieux les plus visités du Mexique, notamment par les américains qui séjournent à Cancun !
La pyramide El Castillo, ci-dessous, est une des images emblématiques du Mexique. Haute de 24 m, elle comporte neuf corps. Au sommet, un petit temple à quatre portes dont la principale est flanquée de colonnes-serpent. Un escalier (accès fermé) en forme de serpent gravit chacune des quatre rampes ; la somme des marches, plus celle d'accès au temple, est de 365, soit le nombre de jours d'une année solaire. Aux équinoxes, le soleil éclaire à la tombée du jour la tête de serpent du bas de la rampe principale, et forme sept triangles d'ombre au-dessus, dessinant la silhouette d'un serpent qui descend les marches... Cette ombre, « l'ombre de Kukulcan », est un spectacle qui attire chaque année des milliers de personnes. A l'intérieur du Castillo se trouve une autre pyramide plus ancienne (vous ai-je déjà dit que les aztèques et mayas superposaient les nouvelles pyramides à de plus anciennes ?).
La plateforme de Vénus : quatre escaliers permettaient de monter sur cette plate-forme, pour y vénérer l'étoile du matin.
Le Jeu de Balle est gigantesque : 166 m sur 68 ! C'est le plus grand de la mésoamérique. Le bas des murs est couvert de bas-reliefs illustrant le jeu, ce qui a permis d'en savoir plus, y compris sur les sacrifices clôturant les cérémonies.
Ci-dessous, le temple des Jaguars, et une représentation du serpent à plumes, Kukulcan (le Quetzalcoatl des aztèques).
Le Caracol est un rare bâtiment circulaire construit sur deux plate-formes rectangulaires superposées. . Le Caracol doit son nom à l'escalier en colimaçon qui monte à l'intérieur jusqu'une plate-forme d'observation : trois ouvertures précisément orientées permettent des visées astronomiques.
Enfin, nous allons par une chaussée séparée, au Cenote sacré. Parfaitement rond (60 m de diamètre), on y pratiquait les sacrifices humains, les suppliciés, élevés depuis leur enfance dans ce but, néanmoins drogués à la mescaline, richement parés, étant jetés à l'eau. On y a retrouvé lors de fouilles au début du siècle environ cinquant corps d'hommes, femmes et enfants, et de nombreux bijoux de jade et d'or.
(merci au Guide Géo Mexique !)
Le voyage touche à sa fin. Nous allons à Cancun, cité sans beaucoup d'intérêt, y compris le gigantesque, impersonnel et prétentieux hôtel Oasis, où nous passons la nuit et la journée suivante, accompagnés de quatre beaux cafards (les seuls de tout le voyage !), apparemment aussi sacrifiés aux dieux. Des membres du groupe allés satisfaire le soir la fièvre acheteuse, ont dit que Cancun ressemblait la nuit à Las Vegas. Nous, on connait pas Las Vegas, on ne peut pas confirmer !
Et le séjour se termine par trois jours à l'hôtel Akumal Beach, à Akumal, situé à un peu plus d'une heure au sud de Cancun. Nous redescendons de deux catégories d'hôtel, mais le personnel est sympa, la chambre est pratique ... et il n'y a pas de cafards ! Nous ne profiterons de la piscine et de la plage qu'un jour, car les pluies tropicales, avec beaucoup de vent, se confirment. Elles nous laissent néanmoins le temps de visiter le site de Tulum, port de commerce maya fondé en 1200 après JC, et toujours occupé lors de l'arrivée des espagnols en 1518. Au premier plan le Templo de las Pinturas, dont les fresques montrent (parait-il) la construction cosmique du monde selon les mayas ( les personnes évoluent entre le ciel et l'infra-monde au-dessous, et le maïs (ai-je dit que le nom Maya vient du mot maïs ? Il était temps !). Au second plan, El Castillo.
Et en prime, la mer des Caraïbes !
Et le séjour se termine par trois jours à l'hôtel Akumal Beach, à Akumal, situé à un peu plus d'une heure au sud de Cancun. Nous redescendons de deux catégories d'hôtel, mais le personnel est sympa, la chambre est pratique ... et il n'y a pas de cafards ! Nous ne profiterons de la piscine et de la plage qu'un jour, car les pluies tropicales, avec beaucoup de vent, se confirment. Elles nous laissent néanmoins le temps de visiter le site de Tulum, port de commerce maya fondé en 1200 après JC, et toujours occupé lors de l'arrivée des espagnols en 1518. Au premier plan le Templo de las Pinturas, dont les fresques montrent (parait-il) la construction cosmique du monde selon les mayas ( les personnes évoluent entre le ciel et l'infra-monde au-dessous, et le maïs (ai-je dit que le nom Maya vient du mot maïs ? Il était temps !). Au second plan, El Castillo.
Et en prime, la mer des Caraïbes !
Dix heures de vol sans place pour les jambes dans le Boeing 777 d'Air France, et c'est le retour dans la grisaille parisienne...mais près de vous !
A bientôt !
samedi 23 février 2008
4. Prisonniers des guérilleros ...
ou presque ... :
Car l'émotion a été de toute la matinée dans le car : à mi-chemin, nous nous arrêtons à la suite d'un long cortège de voitures et camions. « Soit un accident, soit un barrage » nous dit le guide...
En fait, c'était bien un barrage des paysans locaux, protestant contre des décisions du gouvernement fédéral (le Mexique est, comme les USA, une fédération d'états) et notamment les traités économiques avec les USA, et taxant donc les voitures !
Un local remontant la file laisse entendre « c'est 200 pesos ! ». L'émotion est à son comble, chacun fait le calcul, 200 x 28 touristes plus le chauffeur et le guide... Pragmatiques, quelques hommes envisagent « de leur abandonner les femmes », solution non retenue je vous rassure. Néanmoins, la mine très peu avenante des paysans sur la route, plus le fait qu'un car de touristes se trouvait visiblement boqué depuis un moment, nous inquiétaient réellement, nous engageant à dissuader les quelques inconscients voulant photographier de près les bandits.
Très organisés, ils disposaient de longues piques de bois truffées de clous pour bloquer les voitures, tant que la dîme n'était pas payée. Finalement, nous passons ... pour 200 pesos pour tout le car, et un tract explicant que le gouvernement prend des décisions inconstitutionnelles en prime. L'autre car était toujours arrêté, son chauffeur/guide visiblement buté, au moins autant que les paysans...
Et nous repartons, notre guide classant soigneusement pour remboursement, le reçu délivré par les paysans !
Une heure après, la durit du turbo rend l'âme. Notre chauffeur, aidé de quelques gros bras du groupe, réparera en peu de temps. Que emociones !
Très organisés, ils disposaient de longues piques de bois truffées de clous pour bloquer les voitures, tant que la dîme n'était pas payée. Finalement, nous passons ... pour 200 pesos pour tout le car, et un tract explicant que le gouvernement prend des décisions inconstitutionnelles en prime. L'autre car était toujours arrêté, son chauffeur/guide visiblement buté, au moins autant que les paysans...
Et nous repartons, notre guide classant soigneusement pour remboursement, le reçu délivré par les paysans !
Une heure après, la durit du turbo rend l'âme. Notre chauffeur, aidé de quelques gros bras du groupe, réparera en peu de temps. Que emociones !
Et après une courte nuit, visite du site archéologique de Palenque, niché au coeur de la jungle. Découvert à la fin du 18 ème siècle, il doit sa notoriété à la découverte en 1952 dans la Pyramide des inscriptions, du sarcophage de Pakal, roi Maya, dont le visage était entièrement recouvert d'un masque mortuaire de jade. Vous pouvez aussi admirer le lit de pierre des prêtres, en 140 de large ...
Nous arrivons le soir à Campeche, une des nombreuses villes du Mexique classée Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco, notamment de par la beauté de ses bâtiments colorés, et ses remparts des 17 è et 18 ème siècles. Nous avons la surprise d'arriver le soir d'une grande fête costumée, on se croirait presque au Brésil...
Campeche, c'est aussi le site de Uxmal, qui fut la capitale d'une unité poltique importante entre 800 et 1000 après JC. Uxmal est probablement le site qui nous a laissé le souvenir le plus présent : pas le plus spectaculaire, mais très évocateur de la puissance Maya. Vous voyez successivement, et sous les yeux de l'un des nombreux reptiles qui profitent aussi de l'endroit, la Pyramide du devin, avec une rarissime base en ellipse, le Quadrilatère des Nonnes et le Palais du Gouverneur (tous noms donnés par les espagnols). Sur la longue route vers Merida, nous dégustons la spécialité locale, le poulet pibil, cuit à l'étouffée dans la terre. Très miam, comme dirait Valérie ! Mais le car, ça commence à lasser !
Encore à suivre !!
jeudi 21 février 2008
3. San Cristobal de las Casas, Agua Azul :
Le matin, accompagnés d'une jeune indienne très gentille qui a sympathisé avec le guide, et qui s'assure des revenus réguliers en vendant des stylos portant des prénoms en tissus au choix du touriste, nous visitons le marché indien, et la cathédrale.
Puis, nous prenons une barque à moteur (à moteurs plutôt, deux fois 150 chevaux, et navigation à vive allure !) dans le canyon du Sumidero, où certains à pics sont de 1.000 mètres (des familles entières d' indiens mayas s'en seraient jetées pour éviter l'esclavage des espagnols, au 16ème siècle). Vautours et crocodiles nous regardent, indifférents (on l'a espéré !). Déjeuner agréable, et visite d'un petit parc animalier, puis retour à l'hôtel.
Puis, nous prenons une barque à moteur (à moteurs plutôt, deux fois 150 chevaux, et navigation à vive allure !) dans le canyon du Sumidero, où certains à pics sont de 1.000 mètres (des familles entières d' indiens mayas s'en seraient jetées pour éviter l'esclavage des espagnols, au 16ème siècle). Vautours et crocodiles nous regardent, indifférents (on l'a espéré !). Déjeuner agréable, et visite d'un petit parc animalier, puis retour à l'hôtel.
Le lendemain, nous arrivons aux cascades de Agua Azul, lieu où la jungle est traversée de nombreuses cascades, et qui attire aujourd'hui son lot de marchands du temple... Nous faisons aussi connaissance avec « l'autonomie » du Chiapas, où l'insurrection néo-zapatiste de 1994 s'est calmée, mais laisse des traces, dont les doubles péages à l'entrée des sites touristiques : celui du Gouvernement, et celui des « locaux » ! Mais tout cela est normal, et le péage local donne un reçu, donc tout va bien ! A noter que le caractère dangereux de la baignade dans les cascades n'est pas un vain mot : en dépit des nombreux écritaux de mise en garde, une jeune touriste italienne de 16 ans se serait noyée durant notre visite...
Arrivé là, Blogger ne veut plus rien savoir (Valérie, au secours !!), et c'est donc demain, que je m'efforcerai de vous narrer la Seconde séquence émotion : prisonniers des guérilleros !!!
Suspense, à suivre !!
dimanche 17 février 2008
2.Oaxaca, Tuxtla Gutierrez, San Cristobal de las Casas :
Tôt le matin (enfin, 8 heures...) départ pour la première longue étape en car. On ne verra pas le Popocatepelc, because brume, mais son petit frère, le volcan Pico de Orizaba. Puis, traversée de la réserve Biosphère de Tehuacan, désert peuplé de serpents et de nombreuses variétés de cactus, dont certains impressionnants. Rappel : la Tequila (et la « pulpe ») sont issus du cactus Agave.
Nous arrivons à Oaxaca (prononcer oharacca) dans l'après-midi, le temps de voir le marché, la Cathédrale puis de visiter une chocolaterie. La région de Oaxaca produit beaucoup de chocolat, mais sans y incorporer de beurre de cacao, ce qui donne un goût très fort. On voit ici les ingrédients utilisés devant nous : fèves de cacao (l'ancienne monnaie des aztèques et mayas), vanille, amandes.
Le lendemain, visite du site de Monte Alban.L'histoire de ce site s'est déroulée en cinq périodes, de 500 avant JC à 1521, date de sa destruction par le conquistador espagnol Diego Lopez de Monte Alban (à noter que la plupart des sites archéologiques ne portent pas leur vrai nom, qu'il a été impossible de découvrir). Le haut de la colline où il est situé a été entièrement arasé pour y bâtir les temples. A son apogée (200 à 700 après JC), près de 30.000 personnes habitaient ici. Voici un schéma, et deux vues générales, la première Sud/Nord, la seconde Nord/Sud :
Le premier jeu de balle bien conservé que nous rencontrons. En principe, le capitaine de l'équipe gagnante était décapité pour offrande aux Dieux.
En début d'après-midi, départ en avion pour 45 minutes de vol vers Tuxtla Gutierrez, L'occasion d'avoir plus de place pour les jambes, sur ce vol intérieur, que dans le Boeing 777 d'Air France durant 12 heures !!
SEQUENCE EMOTION :
A l'arrivée, une belle route de montagne nous conduit dans le Chiapas (on en reparlera, du Chiapas...) et particulièrement au village indien tzotzil de San Juan Chamuna. C'est là que s'est passée la première séquence émotion de notre voyage, dans l'église indienne.
Nous arrivons le jour du carnaval. De nombreux indiens sont costumés, mais le guide nous informe avant d'entrer dans le village qu'il ne faut en aucun cas photographier les indiens : ils pensent que la photo vole l'âme, et confisqueront les appareils si on les utilise. Donc, une seule photo générale, de loin, du village et de son église au centre.
L'entrée est payante au profit de la communauté indienne. Imaginez une église très dépouillée, haute, dans laquelle le sol en marbre blanc est revêtu d'aiguilles de pin, ce qui le rend très glissant. L'église est illuminée par de très nombreuses chandelles, installées devant l'autel, devant les statues de saints qui ceinturent la pièce, mais aussi apparemment au hasard, au sol...
Pas de prêtre (l'église catholique l'accepte), et un mélange de catholicisme, de vénération des saints, et de rites anciens mayas. C'est ce qu'on appelle du syncrétisme (mélange de religions). Les prières sont dites à genoux devant les rangées de bougies, dont le nombre et la couleur dépendent de la requête adressé, cela à côté de quelques poules en offrande... La confession se fait seul, devant la statue du saint choisi, à qui l'on explique ses pêchés. Quant aux aiguilles de pin, elles servent à se confectionner un nid douillet, les prières pouvant durer longtemps...
Mon commentaire ne saurait rendre l'impression de ferveur très forte laissée par cette visite, durant laquelle nous nous sommes sentis transparents aux yeux des indiens. Cela devait être proche de cela, aux débuts de l'ère chrétienne...
Par contre, y avait-il il ya 2.000 ans des personnes littéralement assommées par l'alcool, devant l'église, mais aussi à droite à gauche, se relevant sur quelques mètres avant de s'effondrer à nouveau, comme cela s'est passé devant notre car... mais avons-nous le droit de juger ?
Retour à San Cristobal dans la nuit (qui tombe tôt vers 18h30) pour un dîner « braserada ». C'est un genre de barbecue de table, fabriqué, même dans les restaurants, en boîtes de conserves récupérées.Très bon ! Je n'en ai pas parlé, mais il me semble bien que là encore, il a fallu « se taper » les musicos mariachis (et bien sûr leur quête de pourliches toutes les trois chansons), qui nous ...... (mot désobligeant de votre choix) depuis notre arrivée.
A suivre...
Pas de prêtre (l'église catholique l'accepte), et un mélange de catholicisme, de vénération des saints, et de rites anciens mayas. C'est ce qu'on appelle du syncrétisme (mélange de religions). Les prières sont dites à genoux devant les rangées de bougies, dont le nombre et la couleur dépendent de la requête adressé, cela à côté de quelques poules en offrande... La confession se fait seul, devant la statue du saint choisi, à qui l'on explique ses pêchés. Quant aux aiguilles de pin, elles servent à se confectionner un nid douillet, les prières pouvant durer longtemps...
Mon commentaire ne saurait rendre l'impression de ferveur très forte laissée par cette visite, durant laquelle nous nous sommes sentis transparents aux yeux des indiens. Cela devait être proche de cela, aux débuts de l'ère chrétienne...
Par contre, y avait-il il ya 2.000 ans des personnes littéralement assommées par l'alcool, devant l'église, mais aussi à droite à gauche, se relevant sur quelques mètres avant de s'effondrer à nouveau, comme cela s'est passé devant notre car... mais avons-nous le droit de juger ?
Retour à San Cristobal dans la nuit (qui tombe tôt vers 18h30) pour un dîner « braserada ». C'est un genre de barbecue de table, fabriqué, même dans les restaurants, en boîtes de conserves récupérées.Très bon ! Je n'en ai pas parlé, mais il me semble bien que là encore, il a fallu « se taper » les musicos mariachis (et bien sûr leur quête de pourliches toutes les trois chansons), qui nous ...... (mot désobligeant de votre choix) depuis notre arrivée.
A suivre...
vendredi 15 février 2008
Voyage au Mexique, étape 1
1. Mexico , Teotihuacan :
Après 12 heures de vol, nous voici arrivés à Mexico. Mexico est gigantesque, 2000 km2 dans une vallée entourée de montagnes, située à 2200 mètres d'altitude. Nous n'avons pas souffert de la pollution annoncée, mais par contre, quelle circulation automobile ! Paris n'est rien à côté ! Il faut dire que 20 millions d'habitants se côtoient à Mexico, ce qui correspondrait à 6 millions de voitures !
Nous visitons d'abord le centre historique, qui correspond à l'ancienne ville aztèque (Templo Mayor), proche de la place centrale de Mexico, (le Zocalo) la plaza de la Constitution où se prépare une manifestation gigantesque des paysans mexicains, un million de manifestants sont attendus pour 16 heures, ce qui amène notre guide à modifier notre programme.
Nous visitons la cathédrale, au passage voyons l'ANPE locale ( des plombiers, électriciens, maçons, avec leurs outils, attendent du travail devant la Cathédrale) .
Puis direction au sud vers les jardins flottants de Xichimilco, où une barque nous attend pour nous promener et déjeuner, Là, nous faisons la connaissance du principe du pourboire mexicain, et certains membres du groupe apprennent à se méfier quand on donne 200 pesos, de ne pas se faire rendre la monnaie sur 100 !
L'après midi, visite du superbe Musée National d'Anthropologie.
Le lendemain, départ pour la basilique de la Guadalupe, le plus grand lieu de péletinage de l'Amérique latine,
puis direction Teotihuacan et ses célèbres pyramides du Soleil et de la Lune.
C'est là que nous sacrifions à la fièvre acheteuse, dans une coopérative de taille d'obsidienne.
Continuation sur Puebla, où nous passons la nuit après avoir vitié le centre et notamment la Chapelle du rosaire, à la décoration entièrement d'or, qui nous est apparue avouons le , excessivement riche, Nous découvrons la ferveur religieuse des mexicains, et ne comprenons pas tout de suite (nous sommes la veille de la Chandeleur) que les « poupées » que portent avec précaution dans leurs bras les femmes représentent l'enfant Jésus qu 'elles font bénir par un prêtre...
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