ou presque ... :
Car l'émotion a été de toute la matinée dans le car : à mi-chemin, nous nous arrêtons à la suite d'un long cortège de voitures et camions. « Soit un accident, soit un barrage » nous dit le guide...
En fait, c'était bien un barrage des paysans locaux, protestant contre des décisions du gouvernement fédéral (le Mexique est, comme les USA, une fédération d'états) et notamment les traités économiques avec les USA, et taxant donc les voitures !
Un local remontant la file laisse entendre « c'est 200 pesos ! ». L'émotion est à son comble, chacun fait le calcul, 200 x 28 touristes plus le chauffeur et le guide... Pragmatiques, quelques hommes envisagent « de leur abandonner les femmes », solution non retenue je vous rassure. Néanmoins, la mine très peu avenante des paysans sur la route, plus le fait qu'un car de touristes se trouvait visiblement boqué depuis un moment, nous inquiétaient réellement, nous engageant à dissuader les quelques inconscients voulant photographier de près les bandits.
Très organisés, ils disposaient de longues piques de bois truffées de clous pour bloquer les voitures, tant que la dîme n'était pas payée. Finalement, nous passons ... pour 200 pesos pour tout le car, et un tract explicant que le gouvernement prend des décisions inconstitutionnelles en prime. L'autre car était toujours arrêté, son chauffeur/guide visiblement buté, au moins autant que les paysans...
Et nous repartons, notre guide classant soigneusement pour remboursement, le reçu délivré par les paysans !
Une heure après, la durit du turbo rend l'âme. Notre chauffeur, aidé de quelques gros bras du groupe, réparera en peu de temps. Que emociones !
Très organisés, ils disposaient de longues piques de bois truffées de clous pour bloquer les voitures, tant que la dîme n'était pas payée. Finalement, nous passons ... pour 200 pesos pour tout le car, et un tract explicant que le gouvernement prend des décisions inconstitutionnelles en prime. L'autre car était toujours arrêté, son chauffeur/guide visiblement buté, au moins autant que les paysans...
Et nous repartons, notre guide classant soigneusement pour remboursement, le reçu délivré par les paysans !
Une heure après, la durit du turbo rend l'âme. Notre chauffeur, aidé de quelques gros bras du groupe, réparera en peu de temps. Que emociones !
Et après une courte nuit, visite du site archéologique de Palenque, niché au coeur de la jungle. Découvert à la fin du 18 ème siècle, il doit sa notoriété à la découverte en 1952 dans la Pyramide des inscriptions, du sarcophage de Pakal, roi Maya, dont le visage était entièrement recouvert d'un masque mortuaire de jade. Vous pouvez aussi admirer le lit de pierre des prêtres, en 140 de large ...
Nous arrivons le soir à Campeche, une des nombreuses villes du Mexique classée Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco, notamment de par la beauté de ses bâtiments colorés, et ses remparts des 17 è et 18 ème siècles. Nous avons la surprise d'arriver le soir d'une grande fête costumée, on se croirait presque au Brésil...
Campeche, c'est aussi le site de Uxmal, qui fut la capitale d'une unité poltique importante entre 800 et 1000 après JC. Uxmal est probablement le site qui nous a laissé le souvenir le plus présent : pas le plus spectaculaire, mais très évocateur de la puissance Maya. Vous voyez successivement, et sous les yeux de l'un des nombreux reptiles qui profitent aussi de l'endroit, la Pyramide du devin, avec une rarissime base en ellipse, le Quadrilatère des Nonnes et le Palais du Gouverneur (tous noms donnés par les espagnols). Sur la longue route vers Merida, nous dégustons la spécialité locale, le poulet pibil, cuit à l'étouffée dans la terre. Très miam, comme dirait Valérie ! Mais le car, ça commence à lasser !
Encore à suivre !!
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