Ce matin du 21 mai 2009, aboutissement d'une longue préparation à l'Association, je pense que nous avons tous regardé le ciel en nous levant : la météo n'était pas optimiste, mais finalement, il n'a pas plu, et même si il faisait lourd, c'était l'essentiel ! Car gérer plus d'une centaine de gamins sans pouvoir les faire jouer, il fallait mieux ne pas y penser !
En effet, l'organisation de cet événement a mobilisé les « footeuses », Geneviève, Cécile, Marie-Luce et Jeannine depuis plusieurs mois, et à plein temps les deux dernières semaines. Négocier avec le Stade de France, informer les familles, récupérer les tailles des enfants pour les équipements, réserver les avions, les trains, organiser la récupération des familles puis leur retour, réserver le déjeuner au MacDo pour les familles, et le casse-croûte pour les bénévoles, affecter les diverses tâches aux bénévoles, commander les pizzas, etc... Je les ai modestement aidées en m'occupant des équipements de foot chez Décathlon, en obtenant des Pom'Potes chez Materne, en commandant les médailles, et... en pliant et classant les maillots , s
horts, chaussettes (un merci spécial à Marie-Luce pour les cours de pliage de T-shirt !).A l'arrivée vers 9 heures, la petite équipe est là. Les footeuses organisent le travail. Un coup d'œil au terrain nous déçoit : annoncé avec « une petite partie abîmée par un concert », elle s'avère abîmée dans sa plus grande surface ! Mais finalement, les enfants n'y prêteront pas attention !
Un briefing à 10 heures ajuste les rôles de chaque bénévole ; plusieurs conjoints, enfants, amis, assistent les bénévoles ou les salariés de l'Association.
Je me trouve dans le vestiaire de l'équipe de France qui accueillera le
s 67 Petits Princes, pour préparer leurs équipements : maillot floqué à leur prénom, short et chaussettes à leur taille. Avec Marie-Luce, ses enfants, Côme le fils d'une cadre du stade de France, puis Matthieu, nous préparons et installons les équipements puis organisons avec Evelyne et son mari Yves la distribution, qui se passera sans problème, les arrivées des enfants étant étalées sur environ ¾ d'heure. Trois sont en fauteuil roulant et s'intègrent sans difficulté. Chacun revêt son équipement, certains en sont étonnés et émus ! On se prend en photo devant les maillots de joueurs de l'équipe de France "moi, pas devant le maillot de Landreau" crie un petit marseillais ! 
Entretemps, une journaliste du Parisien et une équipe de TF1 sont arrivés. Voir le 20 heures du jour vers la 25ème minute sur :http://videos.tf1.fr/jt-20h/le-20-heures-du-21-mai-2009-4420382.html
Après un briefing de Domie, la co-fondatrice, arrive « la surprise » : Mickaël Landreau, le gardien
de buts du PSG, vient pendant un heure et demie ; il salue chaque enfant, puis ceux-ci se répartissent en deux groupes d'échauffement, l'un avec lui, l'autre avec Domie, avant d'attendre dans le mythique couloir l'entrée sur le terrain sous les applaudissements des familles et amis, accompagnés de la musique ad hoc ! L'émotion en étreint plus d'un !Commence alors le tournoi en lui-même ; pas grand-chose à en dire, si ce n'est que la surveillance médicale est de tous les instants, beaucoup de nos joueurs étant fragiles ou faisant l'objet de restrictions (ne doit pas courir plus de x minutes / ne peut jouer que gardien / ne doit pas recevoir le ballon fortement...). Finalement, on ne déplorera qu'une légère entorse et une lèvre tuméfiée par un ballon ! Le terrain est divisé en quatre ; chaque équipe étant dans une des deux poules, ce qui lui assure de jouer 4 fois avant la grande finale. Chaque match dure 2 fois 7 minutes. Pendant ce temps, Mickael Landreau, sympathique , ouvert, attentif, signe des maillots, des ballons, des bouts de papier, se fait photographier avec les enfants.... et des parents !
La finale verra la victoire des Oranges devant les Rouges ! Mais tout le monde aura droit à la montée des marches et à la remise de la médaille commémorative sur le rang des VIP...où Domie m'aura demandé d'accompagner les footeuses pour remettre les trophées, ce qui me vaudra de me casser la figure en en sautant !Ensuite, un goûter réunit tout le monde, et les enfants repartiront heureux, munis d'un dernier cadeau, serrant pour certains leur maillot sur le cœur, après une journée durant laquelle pour une fois, ils auront été les vedettes !
Pour les bénévoles et les salariés, c'était l'heure du départ.
C'est banal à écrire, mais vrai : nous étions fourbus,
mais heureux du bonheur que l'on avait contribué à donner à ces enfants !
Voici donc le premier cliché les réunissant.
