dimanche 27 juillet 2008

Visite au Château de Guédelon

Jeudi 24 juillet, nous sommes allés revoir Guédelon. Dans une ancienne carrière boisée, avec la pierre et le bois, des oeuvriers bâtissent depuis 1998 un château fort selon les techniques et avec les moyens employés au XIIIè siècle...











Le chantier est prévu pour durer 25 ans... Nous étions passés il y a quatre ans, les choses ont bien avancé, c'est ainsi que nous avons pu entrer dans les pièces du rez-de-chaussée. Voici les projets pour 2008 :





La forme en bois nécessaire à la pose d'une voûte d'arête :










Pour lever les charges, les oeuvriers utilisent des treuils à tambour (appelés aussi ..."cages à écureuil" !), qui peuvent soulever jusque 500 kilos (euh, 1000 livres, pardon).


Bien sûr il y a des animaux dont ces mignons cochons ...









Vue arrière du Château








L'adresse du site, pour en savoir plus, et y aller : une balade sympa (compter 2h30 depuis Paris)
http://www.guedelon.fr/

Allez, on retournera dans 4 ans !

mercredi 16 juillet 2008

Alsace II : forteresses ...

L'Alsace-Moselle est un pays dont l'histoire a été marquée par les guerres, et aussi par le fait, comme dit la chanson de Patricia Kass "qu'on y est tombé des deux côtés...". En voici deux témoignages.

Le fort de MUTZIG : Feste Kaiser Wilhem II.
Après la perte de l'Alsace-Moselle par la France en 1870, les deux nations préparent la prochaine guerre. La décision de fortifier la colline de Mutzig est prise en 1893 par l'empereur Guillaume II, pour barrer la plaine du Rhin aux français. Fortification bétonnée, cuirassée et électrifiée, elle servira de prototype à la fortification éclatée du XX ème siècle. 8000 hommes servaient cet énorme ensemble défensif de 254 hectares, doté de nombreux ouvrages et de 22 tourelles cuirassées. En 1914, il était le plus puissant groupe fortifié allemand. Cette année là, les troupes françaises ne montrèrent le nez que timidement, avant de reculer devant la puissance de feu déployée...





Une visite de 3 heures nous a permis d'en parcourir ... 8% environ ! Françoise, que l'on voit ici dans un très long escalier, a gardé le sourire (j'avais annoncé en toute bonne foi - si, si - 1h30 de visite...).
Trois vues de l'intérieur : l'infirmerie, seul local commun aux officiers et aux hommes de troupe, une chambre de soldats, et une vue de la salle des machines de la centrale électrique. Pour l'époque, le fort de Mutzig témoignait d'une avancée technologique considérable.




Le plus spectaculaire : la batterie à boucliers n° 1 (1898-1899). Trois batteries identiques, équipées de canons de 105 m/m, sont implantées sur le site de Mutzig.





Le Mémorial de la Ligne Maginot en Alsace : la casemate 35-3 de Marckolsheim.

La Ligne Maginot, le sait-on bien, allait du Nord jusqu'à la Corse, en passant par les Alpes. En Alsace, on trouve de moins gros ouvrages qu'en Moselle, le Rhin constituant une barrière naturelle imposante.

Mi juin 1940, l'Etat-Major allemand voulut montrer que la Ligne Maginot n'était pas infranchissable, et lança une offensive en Alsace entre Rhinau et Neuf-Brisach qui entraîna des combats très violents. A Marckolsheim, la casemate 35-3 en témoigne.


Témoins de ces combats : une tourelle GFM de la superstructure, et une cloche GFM à l'entrée.














L'intérieur de la casemate, où étaient affectés 24 hommes, est aménagé en musée. On voit ci-dessous la chambre des hommes.

Du 15 au 17 juin 1940, la casemate résista avant de se rendre devant les tirs directs des 88 allemands. En effet, la casemate n'était plus défendue par les tirs croisés des autres casemates ni de l'artillerie volante, envoyée dans le Nord. Les allemands eurent des pertes considérables, contre un seul mort français,. A ce titre, Hitler la visita pour en comprendre les raisons...



mercredi 2 juillet 2008

Alsace I.



Tourisme en Alsace en cette fin juin.
Une petite semaine du 21 au 28 juin , avec nos amis Liliane et Jean-Pierre au village VAL-VVF de Obernai, à partir duquel nous avons bien rayonné : le Mont Sainte-Odile, le Haut Koenigsbourg (plutôt décevant),
les petits villages près d'Obernai , Ottrot, Boersch (ici la Mairie de Boersch), Rosheim et Molsheim où nous visitons le Musée de la Chartreuse et la Fondation Bugatti, puis admirons "La Metzig" (ci dessous à droite), très beau bâtiment Renaissance construit en 1525 par la corporation des bouchers.












Nous finissons par Strasbourg, de gauche à droite : le quartier de la Petite France, le barrage Vauban et la Cathédrale.




Quelques repas bien locaux (tout au munster à Obernai, choucroute à Boersch, baeckehoffe et jambonneau de porc au munster (c'est miam !) à "l'Ancienne Douane" à Strasbourg, ont bien sûr agrémenté le séjour.


Dans un second volet, je vous présenterai deux visites faites durant notre séjour autour d'un de mes centres d'intérêts : les forts, et particulièrement la Ligne Maginot.

mardi 1 juillet 2008

41 ans après ...

Rencontre exceptionnelle hier 1er juillet : je déjeune avec Michel Tarou, un ancien élève du Lycée Rodin à Paris XIIIème



Nous y avons ensemble usés nos fonds de pantalons de septembre 1964 à juin 1967 en seconde, première, puis terminale Philo !
Nous nous sommes retrouvés il y a environ deux ans via le site copainsdavant et avons irrégulièrement échangé des mèls, avant de brusquer les choses mi-juin pour se voir « en vrai » !
On a un peu vieilli (pas beaucoup à mon avis), on s'est raconté nos histoires respectives... C'était très sympathique, mais pour l'instant, le groupe s'arrête à nous deux, car l'un comme l'autre n'avons plus de liens avec d'autres camarades de l'époque..
Michel, maintenant retraité, a comme hobby l'écriture, et a publié en 1998 un policier « Confession infernale » que je m'étais procuré via le site chapitre.com . Mais je ne vous dirai rien de la dédicace que j'ai bien sûr demandée à Michel avant de nous quitter !