lundi 25 février 2008

5. Merida, Chichen Itza, Cancun et Akumal

Pas grand'chose à dire de Merida, capitale politique du Yucatan, si ce n'est qu'un fort orage tropical nous a privé le soir d'une petite sortie commerces/resto, pour le seul dîner libre du séjour. On s'est rabattus sur le restaurant de l'hôtel...

Le lendemain, nous arrivons tôt, ce qui vaut mieux, à Chichen Itza, l'un des lieux les plus visités du Mexique, notamment par les américains qui séjournent à Cancun !
La pyramide El Castillo, ci-dessous, est une des images emblématiques du Mexique. Haute de 24 m, elle comporte neuf corps. Au sommet, un petit temple à quatre portes dont la principale est flanquée de colonnes-serpent. Un escalier (accès fermé) en forme de serpent gravit chacune des quatre rampes ; la somme des marches, plus celle d'accès au temple, est de 365, soit le nombre de jours d'une année solaire. Aux équinoxes, le soleil éclaire à la tombée du jour la tête de serpent du bas de la rampe principale, et forme sept triangles d'ombre au-dessus, dessinant la silhouette d'un serpent qui descend les marches... Cette ombre, « l'ombre de Kukulcan », est un spectacle qui attire chaque année des milliers de personnes. A l'intérieur du Castillo se trouve une autre pyramide plus ancienne (vous ai-je déjà dit que les aztèques et mayas superposaient les nouvelles pyramides à de plus anciennes ?).















La plateforme de Vénus : quatre escaliers permettaient de monter sur cette plate-forme, pour y vénérer l'étoile du matin.


Le Jeu de Balle est gigantesque : 166 m sur 68 ! C'est le plus grand de la mésoamérique. Le bas des murs est couvert de bas-reliefs illustrant le jeu, ce qui a permis d'en savoir plus, y compris sur les sacrifices clôturant les cérémonies.


Ci-dessous, le temple des Jaguars, et une représentation du serpent à plumes, Kukulcan (le Quetzalcoatl des aztèques).











Le Caracol est un rare bâtiment circulaire construit sur deux plate-formes rectangulaires superposées. . Le Caracol doit son nom à l'escalier en colimaçon qui monte à l'intérieur jusqu'une plate-forme d'observation : trois ouvertures précisément orientées permettent des visées astronomiques.



Enfin, nous allons par une chaussée séparée, au Cenote sacré. Parfaitement rond (60 m de diamètre), on y pratiquait les sacrifices humains, les suppliciés, élevés depuis leur enfance dans ce but, néanmoins drogués à la mescaline, richement parés, étant jetés à l'eau. On y a retrouvé lors de fouilles au début du siècle environ cinquant corps d'hommes, femmes et enfants, et de nombreux bijoux de jade et d'or.

(merci au Guide Géo Mexique !)


Le voyage touche à sa fin. Nous allons à Cancun, cité sans beaucoup d'intérêt, y compris le gigantesque, impersonnel et prétentieux hôtel Oasis, où nous passons la nuit et la journée suivante, accompagnés de quatre beaux cafards (les seuls de tout le voyage !), apparemment aussi sacrifiés aux dieux. Des membres du groupe allés satisfaire le soir la fièvre acheteuse, ont dit que Cancun ressemblait la nuit à Las Vegas. Nous, on connait pas Las Vegas, on ne peut pas confirmer !
Et le séjour se termine par trois jours à l'hôtel Akumal Beach, à Akumal, situé à un peu plus d'une heure au sud de Cancun. Nous redescendons de deux catégories d'hôtel, mais le personnel est sympa, la chambre est pratique ... et il n'y a pas de cafards ! Nous ne profiterons de la piscine et de la plage qu'un jour, car les pluies tropicales, avec beaucoup de vent, se confirment. Elles nous laissent néanmoins le temps de visiter le site de Tulum, port de commerce maya fondé en 1200 après JC, et toujours occupé lors de l'arrivée des espagnols en 1518. Au premier plan le Templo de las Pinturas, dont les fresques montrent (parait-il) la construction cosmique du monde selon les mayas ( les personnes évoluent entre le ciel et l'infra-monde au-dessous, et le maïs (ai-je dit que le nom Maya vient du mot maïs ? Il était temps !). Au second plan, El Castillo.
Et en prime, la mer des Caraïbes !











Dix heures de vol sans place pour les jambes dans le Boeing 777 d'Air France, et c'est le retour dans la grisaille parisienne...mais près de vous !
A bientôt !

1 commentaire:

sister a dit…

Quel beau voyage ! La mer des Caraïbes avait l'air bien agitée !