Aujourd'hui, c'était la "Journée des bénévoles Petits Princes".
Chaque année en juin, l'Association remercie les bénévoles en organisant une journée à leur intention. C'est toujours "top secret défense", on ne sait jamais ce que c'est !
Rendez-vous à 12 heures devant le Centre Pompidou. De là, notre troupe se fait un peu balader par Matthieu et Coralie, et arrive finalement devant notre objectif : le restaurant "Dans le noir..."
Vous avez peut-être entendu parler du concept : un restaurant où les convives sont reçus dans un noir complet, servis par des non-voyants. Il y en a 3 au monde, à Moscou, Londres et Paris.
Arrivés dans l'entrée, l'une d'entre nous s'annonce claustrophobe et s'en va. On nous donne les consignes : entrer en tenant l'épaule du précédent, ne pas parler trop fort, car le noir amplifie les sons, et les serveurs communiquent avec le staff par oreillette ; s'adresser aux serveurs en cas de besoin, et ne pas essayer de se déplacer sans eux.
Effectivement, c'est tout noir. Je suis entre Bernard et Véronique. Prise de possession de la chaise, des couverts et verres, pas trop de problème. On nous apprend à verser le vin, puis l'eau, ça va. La dégustation du vin rouge va moins bien, c'est -à mon goût- une infâme piquette, qui se révélera un vin...de Charente, ça s'explique, désolé pour les charentais...
Arrive l'entrée. Goûts indistincts, l'avis de notre tablée penche pour du poulet... (c'était parait-il des coquilles Saint-Jacques ???) . Je suis très gêné par le bruit ambiant : nous sommes une cinquantaine, dont 43 ou 44 dames, alors vous imaginez...(non, je ne suis pas macho !!). A plusieurs reprises, le calme sera demandé, sans succès. Je me recroqueville dans ma coquille (à la sortie, deux autres convives utiliseront exactement ces termes), je n'éprouve pas de plaisir...
Au service du plat, je le trouve lui aussi insipide, le bruit me gêne toujours et je demande au serveur de sortir.
A la fin du repas, trois groupes peuvent être distingués : ceux qui ont adoré, et veulent revenir ; ceux qui n'ont apprécié ni l'expérience ni la cuisine ; et le dernier tiers, qui a apprécié de faire l'expérience, mais n'a pas l'envie d'y regoûter.
Bof, bof, bof, pour moi, mais l'expérience a été tentée, c'était bien...
L'an dernier, on avait suivi un cours de cuisine, et ensuite dégusté nos plats préparés de nos petites mimines de bénévoles : c'était super ! Pour compenser, voici donc trois photos de l'an dernier, dont l'une où j'étais déjà voisin de table de Bernard ! L'an prochain, ça sera mieux, merci Petits Princes !
1 commentaire:
ben ça avait l'air chelou!!!
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